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question orale concernant la verdurisation de l’espace public

Je posais également une question aux Echevins Nathalie Gilson et Romain De Reusme concernant la verdurisation de l’espace public.

Février 2017

Madame l’Echevine, Monsieur l’Echevin,

J’ai récemment rencontré un membre de l’ASBL Apis Bruoc Sella, une association bruxelloise d’éducation à l’environnement et de sensibilisation à la nature urbaine qui utilise les abeilles pour communiquer sur les différentes thématiques liées à la connaissance et la protection de l’environnement urbain. Mais j’imagine que vous les connaissez.

Nul besoin de rappeler l’importance des abeilles dans notre écosystème. Les abeilles ont besoin de pollen et de nectar mais ceux-ci ne se trouvent pas sur n’importe quelle fleur ou plante. La commune peut donc faire un choix éclairé par rapport aux fleurs qu’elle plante dans les espaces dont elle a la gestion.

Plusieurs principes peuvent ainsi être suivis ; varier les espèces et les tailles de fleurs, étaler les floraisons, privilégier les plantes sauvages indigènes, et bien choisir ses plantes. En effet, suite à de nombreuses transformations, les plantes qui sont principalement vendues, sont « belles », bien garnies, grandes, épaisses, colorés, mais elles ne contiennent forcément assez de nectar ou de pollen pour que les abeilles puissent s’y nourrir.

Est-ce qu’une réflexion est menée à ce sujet lorsque la commune passe un marché public pour renouveler ses plantations ?

Est-ce qu’une prise en compte du caractère « utile » des plantes est faite lors du choix de celles-ci ?

Une autre menace pour les abeilles (mais aussi pour la gestion de l’eau, par exemple, lors d’orages), c’est l’urbanisation, trop de béton, plus assez d’espaces verts, et d’endroits fleuris. Des villes comme Nantes, Rennes ont ainsi développé des projets de « jardins de trottoirs », de verdurisation des pieds d’arbres, de végétalisation de façades, …

La Ville de Paris a également mis en place un projet de « végétalisation participative », à travers lequel ils donnent un rond-point en gestion à une association qui y développe, avec le quartier, un projet de verdurisation, de floraison pérenne, de potager, … Ces projets ont également un caractère éducatif et participatif non négligeable.

Pouvez-vous me dire si vous êtes au courant de tels projets et si ceux-ci pourraient être développés à Ixelles ?

Je vous remercie pour vos réponses.

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